Le Réac.
Bon, alors voilà, c'est quoi
un réac ?
Non non, ça ne cache rien
d'caustique, je m'avance le drapeau blanc entre des dents brossées
Gibbs, rien à voir avec le cheval de Troie. ;)
Non c'est vrai, réac, réactionnaire,
ça inspire une réaction, or une réaction, c'est soit une opposition
soit une poussée vers l'avant, il y a donc un résultat tangible, vérifiable,
concret, un nouveauté. Or que me murmure le petit Larousse tout en
soufflant sur son pissenlit ?: Réactionnaire: adj et n. (1790) Péjor.
Qui s'oppose à toute évolution politique et sociale et cherche à
rétablir un régime, un état de choses tenu pour périmé. (Syn. Conservateur,
rétrograde,; contr. Progressif (Abrèv. fam. Réac)
Bon, l'expression date de l'année
après la Révolution.
Reprenons.
Un réactionnaire s'oppose
à toute évolution politique et sociale. Ahah, alors sa réaction n'est
pas une poussée en avant, c'est le moins qu'on puisse dire. Est-ce
une opposition. Pas vraiment, si c'était une opposition, on aboutirait
à une compromission, un état de chose différent donc de l'original.
Il y aurait création.
Non, le réactionnaire s'oppose
mollement. C'est une force inerte. Il n'invente pas. Il ne réagit pas.
Il usurpe donc le terme. Il est indissoluble parce qu’immuable. Quelque
chose d’immuable ne réagit pas par définition.
Je propose donc la destitution
publique du titre de réactionnaire qui ne sera remplacé par "rien",
rien puisque les futurs ex-réactionnaires n'évoluent pas par définition,
font profession de ne pas réagir et ne s'opposent que vaguement, mollement,
silencieusement, improductivement, pratiquement subrepticement, à tout
changement. Rendons l'invisibilité aux transparents et recyclons le
nom, ainsi que l'adjectif, pour qualifier un groupe plus méritant.
Et hop, plus d'réacs ! Yippie
! :)
Tiens merde, "réac"
et "Chirac", ça rimait bien :(( Tant pis...
Nish
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire